1. |
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On ira debout dehors
On ira s’acheter du fort
On ira s’tirer au sort
On f’ra ça au bout du port
On s’noiera dans le confort
On aimera vomir encore
De l’amour, de la mort
De l’amour, de la mort
L’inertie t’a retrouvée
Tu es retombée dans l’évier
Et tu n’regardes plus devant
Si ton chien est mort ou vivant
La la la la la
L’amour est un sport pour tes mains
Ta peau a l’odeur de chagrin
L’amour est un sport pour tes mains
La mort te revient chaque matin
On ira debout dehors
On ira s’acheter du fort
On ira s’tirer au sort
On f’ra ça au bout du port
On s’noiera dans le confort
On aimera vomir encore
De l’amour, de la mort
De l’amour, de la mort
De l’amour, de la mort (x4)
On ira debout dehors
On ira s’acheter du fort
On ira s’tirer au sort
On f’ra ça au bout du port
On s’noiera dans le confort
On aimera vomir encore
De l’amour, de la mort
De l’amour, de la mort
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2. |
Lourde est l'idée
03:00
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Lourde est l’idée (x3)
Non, je ne veux pas me caser
Je ne veux pas retrouver
Toujours, encore
Et toujours et encore
Et toujours et encore
La même idée
Je m’égare dans les affres qui pleuvent
Je m’égare dans tout ce qui me fait faux-pas
Je m’égare quand j’te vois déjà veuve
Et là je me dis
Et là je me dis
Et toi, quand tu t’étuves
Tu te fous de moi et tu t’enfuis
Et toi, tu ne m’attends plus
Tu trouves au loin toutes tes envies
Pendue comme une aile
À la fleur des âges
Perdue comme une âme
À la cime des arbres
Tu viens faire un tour
Tu viens m’faire l’amour
Et tu me chantes tes chants de velours
La la la la la la la la…
Lourde est l’idée (x3)
Non, je ne veux pas me caser
Je ne veux pas retrouver
Toujours, encore
Et toujours et encore
Et toujours et encore
La même idée
Je m’égare dans les affres qui pleuvent
Je m’égare dans tout ce qui me fait faux-pas
Je m’égare quand j’te vois déjà veuf
Et là je me dis
Et là je me dis
Et toi, quand tu t’étuves
Tu te fous de moi et tu t’enfuis
Et toi, tu ne m’attends plus
Tu trouves au loin toutes tes envies
Pendu comme une aile
À la fleur des âges
Perdu comme une âme
À la cime des arbres
Tu viens faire un tour
Tu viens m’faire l’amour
Et tu me chantes tes chants de velours
La la la la la la la la…
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3. |
Les enfants perdus
02:40
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Les humains s’enfilent au nom d’la raison
Les humains s’enlisent au nom du pognon
Les humains s’empilent les uns sur les cons
Les humains frétillent à l’idée d’une promotion
Les enfants s’en fichent de c’qu’est la raison
Les enfants grandissent sans l’idée du pognon
Les enfants s’en crissent que maman feel menstruation
Les enfants s’en crissent que papa ait eu une promotion
Les enfants pâtissent d’vant la télévision
Qu’les humains ont mise à leur disposition
Les enfants fendus
Les enfants pendus
Les enfants vendus
Les enfants perdus
(Bis)
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4. |
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PAROLES : FÉLIX LECLERC
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Sur les cent mille façons de tuer quelqu'un
La plus dangereuse c'est le coup de fusil
La plus onéreuse c'est le coup de canon
Ça demande une équipe entraînée au bruit
Y'a toujours la corde dite pendaison
Pour le noeud coulant faut avoir le don.
Sûre que la noyade attire les moroses
Mais pas garantie parce que l'eau réveille
Y'a le bon vieux poison mais là faut la dose
Pas assez tu dors, un peu trop tu veilles.
Le gaz est plus propre, pas de commentaires
Mais à tout instant gare au courant d'air
Non je crois que la façon la plus sûre de tuer un homme
C'est de l'empêcher de travailler en lui donnant de l'argent.
Le rasoir ma foi cette saloperie
A ses fanatiques parce que c'est tranchant
La hache le couteau et la scie aussi
Mais c'est un domaine bourré d'accidents
Très peu efficace est la collision
Ça brise une face, laisse des lésions
Pour mourir de soif faut la volonté
Le dégoût de l'eau, surtout la santé
Non vraiment j'y tiens la meilleure façon de tuer un homme
C'est de le payer à ne rien faire.
Entre mourir d'amour ou bien mourir de rire
La plus achalandée c'est difficile à dire
Les deux finissent en spasmes en soubresauts en transes
Mais les deux sont jeudis
Le rire toujours comique
Et l'autre romantique.
La chaise électrique c'est très indécent
Sauter dans le vide pas toujours prudent
Étrangler quelqu'un c'est perdre ses sens
Le trancher c'est pire c'est les sans dessus dessous.
Non vraiment je reviens aux sentiments premiers
L'infaillible façon de tuer un homme
C'est de le payer pour être chômeur
Et puis c'est gai dans une ville ça fait des morts qui marchent.
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5. |
Temps taudis
02:13
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Jeudi noir, marrée rouge
Drapeau noir, carré rouge
Je ne caresse plus mes temps libres
Je ne cravache que pour le fric
J’en arrache, ça devient pathétique
Et puis, il y a cette merde
Qu’on appelle la demande et qui gouverne,
Sur un tapis de clous,
Les faux fakirs,
Que nous sommes doux
Je tourne et tourne en rond
Sur des oursons
Une reine des caribous
Sur un voilier qui coule
Des huards rient et se la jouent
Et comme Raoul* disait
« Le travail tue, le travail paie
Le temps s’achète à l’épicerie »**
Le temps se meurt aux temps taudis
Le temps s’achète à l’épicerie
Le temps se meurt aux temps taudis (X2)
*Raoul Vaneigem, auteur-compositeur-interprète de « La vie s’écoule ».
** Vaneigem écrivait « Le temps s’achète au supermarché ».
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6. |
Capitapisse
02:15
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Faut avancer, faut avancer
Pour l’équilibre qu’on a annoncé
Faut balancer, faut balancer
Kit à couper d’l’herbe sous les pieds
Faut avancer, faut avancer
C’est c’que nous disent nos amis du privé
Faut balancer, faut balancer
Pour la machine qui va vous avaler
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7. |
L'Indien se meurt
03:26
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(Wokiksuye Olowan, chant d'honneur sioux)
Pour toi, l’enfant de Duplessis
Pour toi, le Cri sans horizon
Pour toi, grand chef des Hurons
Pour toi, Mohawk qui bloque le pont
Pour toi, l’Inuit sans provision
Pour toi, le Sioux dans ta prison
Pour toi, Gros Ours et tes rej’tons
Pour Louis Riel, sa pendaison
Pour toutes peaux rouges de liaison
Et pour Pontiac qui croyait bon
De t’nir le coup, pour nous colons,
Je remercie et je tiens bon
Un jour, je me vengerai,
Je tuerai tous les blancs
Un jour, je me vengerai,
Je f’rai couler le sang
Un jour, je me vengerai,
Je tuerai tous les blancs
Pour toi, l’enfant de Duplessis
Pour toi, le Cri sans horizon
Pour toi, grand chef des Hurons
Pour toi, Mohawk qui bloque le pont
Pour toi, l’Inuit sans provision
Pour toi, le Sioux dans ta prison
Pour toi, Gros Ours et tes rej’tons
Je remercie et je tiens bon
Un jour, je me vengerai,
Je tuerai tous les blancs
Un jour, je me vengerai,
Je f’rai couler le sang
Un jour, je me vengerai,
Je tuerai tous les blancs.
Pour toi, l’Inuit sans provision
Pour toi, le Sioux dans ta prison
Pour toi, Gros Ours et tes rej’tons
Pour Louis Riel, sa pendaison
Pour toutes peaux rouges de liaison
Et pour Pontiac qui croyait bon
De t’nir le coup, pour nous colons,
Je remercie et je tiens bon
Un jour, je me vengerai,
Je tuerai tous les blancs
Un jour, je me vengerai,
Je f’rai couler le sang
Un jour, je me vengerai,
Je tuerai tous les blancs.
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